digitized botanical literature

Karen Wilson Karen.Wilson at RBGSYD.NSW.GOV.AU
Tue Jul 5 10:13:32 CDT 2005


I agree with Paul that the quality of images on Gallica is not necessarily very good, but I also agree with Jacques that this is an invaluable resource for those of us without ready access to the originals - and there are many of us. We need the information usually for nomenclatural or taxonomic purposes, for which fine reproduction is not needed. 

Amicalement
Karen Wilson


-----Original Message-----
From: Taxacom Discussion List [mailto:TAXACOM at LISTSERV.NHM.KU.EDU] On Behalf Of Jacques Melot
Sent: Tuesday, July 05, 2005 9:46 AM
To: TAXACOM at LISTSERV.NHM.KU.EDU
Subject: Re: digitized botanical literature


  Le 4/07/05, à 23:02 +0200, nous recevions de Paul van Rijckevorsel :

>From: "Jacques Melot" <jacques.melot at ISHOLF.IS>
>>      Votre remarque, basée sur une utilisation à l'évidence trop  >> restreinte de Gallica, donne une image inexacte de cet instrument  
>> unique et de qualité exceptionnelle. Gallica est et reste la plus  
>> importante bibliothèque numérique en ligne au monde, et de très loin.
>
>***
>Obviously I can only speak of what I know. I appreciate the resource 
>that Gallica is, but I know it only as a "quick-and-dirty" way to 
>consult nomencaltural works.


    Gallica rend d'immenses services pour les textes, c'est-à-dire pour la plus grande partie des documents que beaucoup d'entre nous ont à consulter (flores, etc.). Pour les illustrations, il ne faut pas oublier qu'à l'époque où Gallica a commencé (1994), il n'était pas réaliste de travailler en couleurs (les illustrations auraient été beaucoup trop lourdes à l'affichage et à transmettre par un simple modem). Ce qui a été mis en ligne à l'époque vaut ce que valent les fiches de l'I.D.C. (ou autres). Et l'on sait que ces fiches rendent d'immenses services !

    En Islande, où je me trouve, il n'y a aucune littérature ancienne et pratiquement rien concernant la mycologie (ma spécialité). Grâce à Gallica je peux travailler. Gallica n'est pas complète, certes... mais aucune grande bibliothèque n'est complète non plus.


>I find it hurtful to look up a page of the Flora brasiliensis, a really 
>magnificent work, and find such a gray and spotty representation.


    Il est en général très difficile d'obtenir un prêt entre bibliothèques d'ouvrages rares ou anciens : dans ce cas que fait-on ? On commande des photocopies, lesquelles sont souvent aussi « gray and spotty » relativement à l'original. Ce qu'offre Gallica est un équivalent des photocopies, qui permet de travailler. Par la suite, il peut se faire qu'on ait besoin de voir les illustrations en couleurs : qu'on ait travaillé avec des photocopies ou avec Gallica, cela ne fait aucune différence : on commande des reproductions en couleurs (films, etc.) de la même manière dans les deux cas...

    Gallica, qui est ouvert jour et nuit, permet de travailler immédiatement à la résolution d'un problème, alors que les photocopies sont reçues et utilisables souvent des semaines après les avoir commandées, quand bien même elles arrivent ! Il ne faut pas oublier aussi ce facteur temporel, qui vaut aussi pour les microfiches et microfilms d'ailleurs.

    Gallica est entièrement gratuit : les reproductions (photocopies, microfiches, microfilms, etc.) se payent. Gallica présente l'avantage considérable de permettre de commander des reproductions, non pas en aveugle, mais en sachant exactement quelles pages ou planches commander. Comme, souvent, les références comportent des erreurs, Gallica permet de gagner du temps et d'économiser de l'argent.

    Gallica permet aussi de travailler chez soi ou loin du laboratoire, pas seulement dans une bibliothèque d'herbier ou d'université. Elle est ouverte jour et nuit, et accessible partout dans le monde, sans avoir à faire de demandes (qui peuvent se perdre ou être... refusées !). Dans certaines régions du monde, la vieille littérature européenne est à peu près inexistante (en Chine, par
exemple) ou lacunaire, comme en Australie. Tous nos collègues qui habitent ces pays sont enchantés de trouver Gallica, qui, encore une fois, très souvent, suffit pour résoudre en quelques minutes des problèmes taxinomiques ou nomenclaturaux qui, avant, demandaient des semaines ou même des mois pour l'être !


    Les livres mis en ligne maintenant pas Gallica sont de bien meilleure qualité et la couleur a fait son apparition.

    Mais, encore une fois, une très grande quantité d'ouvrages ne comportent de toute façon que du texte, et pas d'illustration (flores, etc.). Il ne faut donc pas sous-estimer l'importance de Gallica, laquelle est considérable et même déterminante.


>So with all due respect, I find Gallica to be very useful, but to me it 
>does not look a suitable example in digitizing botanical literature


    Les travaux en couleurs soignés, professionnels, fiables, demandent du temps pour être réalisés et ne sont produits qu'en petites quantités. Très souvent interviennent des aspects commerciaux qui en limitent l'intérêt : par exemple, certaines numérisations sont données dans un format trop faible ou avec une résolution insuffisante pour lire le texte, afin d'éviter une reproduction non autorisée.

    Cordiales salutations,

    Jacques Melot




>PvR


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