e.g., i.e., etc.
Jacques Melot
melot at ISMENNT.IS
Tue Jan 30 10:15:26 CST 1996
R=E9ponse au message de MICHEL BERTRAND / Sainte-Julie, Qc (Canada), date=
du
26/01/1996.
> ...
> ... Je note
>seulement que la notion d'usage correct n'est pas evidente,
>particulierement quand on considere les choses avec un
>grand angle qui embrasse l'ensemble de la francophonie.
>Apposer le qualificatif << correct >> au mot << usage >>
>suppose un arbitrage. ...
> ...
>Les langues evoluent un peu comme des entites taxonomiques.
> ...
> ... il est generalement judicieux
>de se conformer a ce que nous estimons constituer l'usage
>correct mais que nous avons, comme ceux et celles qui
>nous ont precedes, le devoir de le parfaire.
> MICHEL BERTRAND / Sainte-Julie, Qc (Canada)
> mbertrand at mail.dcrp.hydro.qc.ca
[Version accentuee, plus loin.]
C'est exact, je n'aurais peut-etre pas du employer l'epithete "correct"
pour qualifier "usage", sans plus de precision. Je ne suis nullement de
ceux qui voient dans la variete de francais parlee en France l'"holotype"
de la langue francaise! Non, si je parle d'usage c'est relativement a une
variete (reelle) quelconque, sans jugement de valeur ni idee de hierarchi=
e.
Je partage entierement votre conception de la langue comme une sorte
d'entite taxinomique vivante (notez en passant la difference d'usage: vou=
s,
taxo-, moi, taxi-!).
On assiste constamment a l'apparition de variantes typographiques et dans
le langage. Ces variantes sont le plus souvent involontaires et dues a un
manque de rigueur ou meme a la paresse, parfois au snobisme. Elles peuven=
t
aussi provenir d'une meconnaissance des questions linguistiques ou etre
l'expression d'une sorte de "linguistic harassment" (exemple de "she/he").
Si ces variantes peuvent donner naissance a un usage alternatif, voire
menacent de se substituer a un usage large, persistant et plus avantageux=
,
il faut les intercepter, les discuter, puis les rejeter avant qu'il ne so=
it
trop tard.
La langue evolue. Nous devons favoriser les changements avantageux en les
adoptant et reagir contre les abus et les formes de degenerescence.
Salutations cordiales,
Jacques Melot (Reykjavik)
melot at ismennt.is
[VERSION ACCENTU=C9E:]
C'est exact, je n'aurais peut-=EAtre pas d=FB employer l'=E9pith=E8te "co=
rrect"
pour qualifier "usage", sans plus de pr=E9cision. Je ne suis nullement de
ceux qui voient dans la vari=E9t=E9 de fran=E7ais parl=E9e en France l'"h=
olotype"
de la langue fran=E7aise! Non, si je parle d'usage c'est relativement =E0=
une
vari=E9t=E9 (r=E9elle) quelconque, sans jugement de valeur ni id=E9e de h=
i=E9rarchie.
Je partage enti=E8rement votre conception de la langue comme une sorte
d'entit=E9 taxinomique vivante (notez en passant la diff=E9rence d'usage:=
vous,
taxo-, moi, taxi-!).
On assiste constamment =E0 l'apparition de variantes typographiques et da=
ns
le langage. Ces variantes sont le plus souvent involontaires et dues =E0 =
un
manque de rigueur ou m=EAme =E0 la paresse, parfois au snobisme. Elles pe=
uvent
aussi provenir d'une m=E9connaissance des questions linguistiques ou =EAt=
re
l'expression d'une sorte de "linguistic harassment" (exemple de "she/he").
Si ces variantes peuvent donner naissance =E0 un usage alternatif, voire
menacent de se substituer =E0 un usage large, persistant et plus avantage=
ux,
il faut les intercepter, les discuter, puis les rejeter avant qu'il ne so=
it
trop tard.
La langue =E9volue. Nous devons favoriser les changements avantageux en l=
es
adoptant et r=E9agir contre les abus et les formes de d=E9g=E9n=E9rescenc=
e.
Salutations cordiales,
Jacques Melot (Reykjav=EDk)
melot at ismennt.is
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