epitypes

redeuilh redeuilh at CLUB-INTERNET.FR
Thu May 14 01:16:44 CDT 1998


Ceci est un message avec plusieurs parties au format MIME.


------=_NextPart_000_01BD7ED5.F59BBC80
Content-Type: text/plain; charset=ISO-8859-1
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
X-MIME-Autoconverted: from 8bit to quoted-printable by nak.berkeley.edu id QAA08090

Je fais un essai d'envoi du document attache en format  .txt, pour TH.
Schlemmermeyer et ceux qui auraient le meme probleme pour lire en format
Word.

The title of the published version (which I no posses in .txt format) is =
:

************

(Extrait de : Bull. F=E9d. Myc. Dauphin=E9-Savoie 144 : 19-23, Janv. 1997=
)


                                      QU'EST-CE QU'UN EPITYPE ?
                                                                         =
 =20
 Par G. REDEUILH
                                                                         =
 =20
 69 Bd des Foss=E9s 78580 MAULE

******************

Good luck.

(I can read (common) english, but I have some dificulties for write it.)

Guy  Redeuilh
Tel =3D Fax: 00 33 1 30 90 84 47
redeuilh at club-internet.fr

----------
> De : Thomas Schlemmermeyer <termites at USP.BR>
> A : Multiple recipients of list TAXACOM <TAXACOM at CMSA.BERKELEY.EDU>
> Objet : Re: epitypes
> Date=A0: mercredi 13 mai 1998 18:27
>=20
> maybe sorry for posting this to a hypermailed list, as I'm a relative
> newcomer in the art of typing. Besides, my machine is not able to read
> the doc-attachment from our french fellow. I would prefer attachments
> in the format "txt".
>=20
> but: One of the aims of the ICZN is to avoid confusion and
> misunderstanding. the more different kinds of types we use, the bigger
> the danger of running into an endless complicated field of pseudotypes.
>=20
> So, my question: if the originally designated holotype is not very good
> due to ambiguities, decay or incompleteness (representing sexes, stages=
,
> castes and so on) will it be allowed to design simply a neotype?
> (thus avoiding confusion of creating epitypes)
>=20
> As today, usually, attention is given to deposit the type in the countr=
y
> of origin, the process of neotyping will continously reduce as well the
> needs to spend money in travelling by the type-investigators.
> The locally collected neotypes could be deposited together with large
> series thus allowing as well shipping of the material which was collect=
ed
> together with the holotype.
>=20
>                 Thomas
------=_NextPart_000_01BD7ED5.F59BBC80
Content-Type: application/octet-stream; name="Epitype.txt"
Content-Description: Epitype.txt (Document texte)
Content-Disposition: attachment; filename="Epitype.txt"
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

                        QU'EST-CE QU'UN EPITYPE ?

version provisoire 12.5.96
                                               Par G. REDEUILH

                                               69 Bd des Foss=E9s 78580 =
MAULE


La panoplie du vocabulaire nomenclatural vient de s'enrichir d'un =
nouveau vocable, apparu dans le Code de Nomenclature ICBN 1994 dit Code =
"Tokyo", il s'agit d'=E9pitype. Il existe d=E9j=E0 une multitude =
d'=E9pith=E8tes, d'appellation plus ou moins contr=F4l=E9e, compos=E9es =
avec le mot "type". Quelques-unes sont d=FBment catalogu=E9es, avec des =
d=E9finitions officielles, alors que d'autres surgissent =E7=E0 et l=E0 =
sous la plume des auteurs avec l'espoir de faire carri=E8re, certaines y =
parvenant d'ailleurs. Epitype fait donc d=E9sormais partie de la =
premi=E8re cat=E9gorie.

Afin de ne pas perdre le fil de la discussion qui va suivre, il est =
utile de rappeler bri=E8vement ce que sont les trois sortes de types =
fondamentaux admis en nomenclature, pour les noms d'esp=E8ces ou =
infrasp=E9cifiques:=20
* Le type d=E9sign=E9 (en tant que tel) par l'auteur original d'un nom =
est un HOLOTYPE. C'est un sp=E9cimen ou =E9ventuellement (avant 1958) =
une illustration.
* En l'absence d'holotype (ce qui n'est possible que pour les =
publications d'avant 1958), deux cas se pr=E9sentent:
 - Si l'auteur du nom mentionne du "mat=E9riel original" (sp=E9cimens ou =
planches) dans sa publication, le type ne peut =EAtre choisi ensuite que =
parmi ce mat=E9riel. C'est alors un LECTOTYPE.
 - En l'absence de tout mat=E9riel original, on peut d=E9signer un type =
d'origine quelconque, ce sera un NEOTYPE.

La notion de type nomenclatural s'est impos=E9e progressivement dans la =
pratique mycologique, principalement =E0 partir du d=E9but de ce =
si=E8cle, passant du stade de la recommandation =E0 celui de =
l'obligation, soit, pour les noms de taxons nouveaux, =E0 partir de =
1958. C'est dire que, dans leur immense majorit=E9, les auteurs anciens =
n'ont pas d=E9sign=E9 de type original (holotype) pour les noms qu'ils =
cr=E9aient.=20
  Les r=E8gles de nomenclature actuelles obligeant =E0 prendre en compte =
ces noms anciens (mais pas n=E9cessairement =E0 les adopter!), aussi =
bien dans la recherche de synonymes lors de la publication de noms =
nouveaux que dans une recherche de priorit=E9 entre divers noms =
concurrents d=E9j=E0 existants, la d=E9signation d'un type, pour un nom =
qui jusqu'ici n'en avait pas, est devenue une pratique de plus en plus =
courante et recommand=E9e. C'est souvent, en effet, le moyen le plus =
efficace dont dispose le mycologue pour essayer de fixer le sens du =
taxon auquel est attach=E9 le nom en question. Mais cela ne va pas =
toujours sans quelques difficult=E9s.

Des probl=E8mes surviennent tout particuli=E8rement lorsqu'il s'agit =
d'interpr=E9ter du mat=E9riel original ancien, que ce soit =E0 propos =
d'un holotype ou d'un lectotype. Ce mat=E9riel peut =EAtre =
repr=E9sent=E9 par des sp=E9cimens d'herbier plus ou moins bien =
conserv=E9s ou des illustrations plus ou moins explicites (il faut =
rappeler =E0 cette occasion qu'une bonne illustration est parfois plus =
interpr=E9table et peut donc constituer un meilleur type qu'un =
sp=E9cimen d'herbier). Il n'est pas rare alors que le mycologue soit =
contraint d'utiliser un holotype ou de choisir un lectotype parmi du =
mat=E9riel (mat=E9riel "=E9ligible") qui ne pourra lui fournir les =
d=E9tails indispensables =E0 une bonne identification. La m=EAme =
situation peut =E9galement se pr=E9senter avec du mat=E9riel plus =
r=E9cent mais mal conserv=E9 (on sait par ailleurs que si un holotype ou =
un lectotype a =E9t=E9 d=E9truit ou perdu, on doit, en l'absence d'autre =
mat=E9riel original acceptable, le remplacer par un n=E9otype).

Saisis de ce probl=E8me, les nomenclaturistes ont fini par trouver la =
parade: l'=E9pitype. Ce n=E9ologisme peu explicite de prime abord a =
=E9t=E9 soigneusement choisi apr=E8s une rude comp=E9tition avec =
d'autres termes non moins herm=E9tiques au profane, comme "protype" ou =
"m=E9tatype" ou, un peu plus =E9vocateur, "pragmatype". En voici la =
d=E9finition donn=E9e par le Code (Art.9.7) (traduction libre):

  "Un =E9pitype est un sp=E9cimen ou une illustration s=E9lectionn=E9e =
pour faire office de type interpr=E9tatif lorsqu'il peut =EAtre =
d=E9montr=E9 que l'holotype, le lectotype ou le n=E9otype =
pr=E9alablement d=E9sign=E9, ou tout le mat=E9riel original associ=E9 =
avec le nom validement publi=E9, est ambigu et ne peut valablement faire =
l'objet d'une identification critique en vue d'une application pr=E9cise =
du nom d'un taxon. Lorsqu'un =E9pitype est d=E9sign=E9, l'holotype, le =
lectotype ou le n=E9otype que cet =E9pitype soutient doit =EAtre =
explicitement cit=E9."

Telle qu'elle ressort de ce texte, la notion d'=E9pitype, =E0 l'origine =
introduite pour les besoins de certains botanistes, devrait rendre =
d'=E9minents services aux mycologues. Elle s'appliquera avant tout =E0 =
des noms en usage dont l'histoire plus ou moins complexe m=E9rite =
d'=EAtre stabilis=E9e par une interpr=E9tation s=FBre. Malgr=E9 sa =
position de substitut qui, sur un plan nomenclatural, semblerait le =
placer quelque peu en retrait, l'=E9pitype n'est pas un type de second =
ordre. Il est au contraire appel=E9 =E0 jouer un r=F4le d=E9cisif en =
mati=E8re de conception taxonomique.
  Il n'a pas =E9t=E9 pr=E9vu qu'un =E9pitype puisse =EAtre contest=E9. =
Si la cause ayant motiv=E9 sa cr=E9ation dispara=EEt parce qu'un auteur =
estime que le type auquel il est associ=E9 n'est plus ambigu =
(=E9volution des techniques d'observation, etc.), il n'en demeure pas =
moins op=E9rationnel.
  Les conditions de publication d'un =E9pitype n'=E9tant pas =
pr=E9cis=E9es, on suivra le m=EAme processus qu'avec un n=E9otype.

Un =E9pitype ne peut donc exister seul: il fait fonction de type =
seulement lorsqu'un type traditionnel est d=E9faillant (ambigu), mais =
pr=E9sent. C'est l=E0 un principe de base. La double typification qui en =
r=E9sulte pourra cependant appara=EEtre comme une complication dans le =
cas d'application le plus courant, d=E9j=E0 envisag=E9 ci-dessus o=F9 un =
nom n'a pas d'holotype mais poss=E8de du mat=E9riel original ambigu ou =
inexploitable. La r=E8gle oblige alors =E0 d=E9signer pr=E9alablement un =
lectotype dont on sait qu'il ne sera pas destin=E9 =E0 =EAtre =
op=E9rationnel puisqu'il est ambigu par hypoth=E8se. On remarquera que =
le Code =E9dicte la r=E8gle sans commenter ce cas d'application.

Exemple:
Agaricus purpureus Bull. ex Pers.:Fr. (=3D Cortinarius purpureus (Bull. =
ex Pers.:Fr.)Fuckel) est fond=E9 uniquement sur une planche de Bulliard, =
insuffisamment pr=E9cise lorsqu'il s'agit d'y reconna=EEtre l'un des =
taxons qui composent actuellement le groupe de Cortinarius phoeniceus =
(Bull. ex Ventenat)R.Maire. Dans Cortin.,Fl.Photogr. 3:13-15, J. MELOT a =
typifi=E9 C. purpureus en d=E9signant dans un premier temps la planche =
de Bulliard comme lectotype (par simple souci de s=E9curit=E9 car dans =
ce cas tr=E8s particulier la planche en question =E9tait d=E9j=E0 =E0 =
consid=E9rer comme un holotype - Art.9.N1), puis en d=E9signant =
simultan=E9ment un sp=E9cimen d'herbier comme =E9pitype. =20


           L'EPITYPE ET LA TYPIFICATION DES NOMS MAL APPLIQUES

Attardons-nous sur un cas o=F9 la typification peut poser des =
probl=E8mes complexes, celui des noms mal appliqu=E9s, pour lesquels il =
n'est pas toujours facile de d=E9celer si l'=E9pitype pourra jouer un =
r=F4le. On sait que l'interpr=E9tation classique de tels noms est en =
contradiction avec leur conception originale (erreur d'interpr=E9tation =
pass=E9e dans l'usage). S'ils sont en usage courant, ils seront =
prot=E9g=E9s par les nouvelles r=E8gles: ils ne doivent plus =EAtre =
chang=E9s et en cas de difficult=E9 on peut en demander la conservation. =
Les diverses configurations possibles pour leur typification sont ici =
pass=E9es syst=E9matiquement en revue, certaines n'=E9tant peut-=EAtre =
destin=E9es =E0 se rencontrer que rarement mais l'exp=E9rience tend =E0 =
prouver que le simple fait qu'elles existent en th=E9orie les rend en =
r=E9alit=E9 probables. Il faut donc se pr=E9munir pour, le moment venu, =
pouvoir faire face =E0 des situations... compliqu=E9es!=20

A. Le nom mal appliqu=E9 poss=E8de un holotype.=20
  Ce cas sera probablement assez rare car les noms mal appliqu=E9s se =
rencontrent g=E9n=E9ralement chez ceux qui n'ont pas de type original.
  Cet holotype =E9tant suppos=E9 (par hypoth=E8se) en accord avec la =
conception originale, il faut chercher une solution qui permette de le =
remplacer par un autre type qui sera en accord avec l'usage courant que =
l'on cherche =E0 pr=E9server. La seule connue jusqu'ici est de demander =
la conservation avec un typus conservandus conforme =E0 cet usage.=20
  Toutefois on peut se demander si la d=E9signation d'un =E9pitype qui =
serait =E9galement en accord avec l'usage courant ne pourrait pas =EAtre =
une solution plus simple permettant d'=E9viter la proc=E9dure de =
conservation. Il faudrait alors supposer que l'holotype d'un nom mal =
appliqu=E9 est automatiquement ambigu et ne peut valablement faire =
l'objet d'une identification critique par le simple fait qu'il est en =
contradiction avec l'usage courant. Un tel raisonnement est probablement =
abusif. Aussi le manque de recul actuel sur ce sujet encore neuf devrait =
inciter =E0 laisser temporairement cette solution en r=E9serve, en =
attendant d'y voir plus clair.

B. Le nom mal appliqu=E9 poss=E8de un lectotype ou un n=E9otype.=20
 - Si ce type est ambigu ou inexploitable, un =E9pitype peut =EAtre =
d=E9sign=E9
   (application classique).
 - Si ce type est en accord avec la conception usuelle (cas peu probable
   avec un lectotype de nom mal appliqu=E9), il est op=E9rationnel (bien =
que
   contestable =E0 priori, s'il s'agit d'un n=E9otype).
 - Si ce type est en accord avec la conception originale, il ne sera
   d'aucune utilit=E9 pratique pour le maintien du nom mal appliqu=E9 =
puisqu'il
   sera =E0 priori en contradiction avec l'usage que l'on cherche =E0
   pr=E9server.
   La solution restera la conservation, avec un typus conservandus en
   accord avec l'usage courant.
   Il ne semble pas possible en effet d'=E9viter le recours =E0 la =
conservation
   par la d=E9signation d'un =E9pitype puisque le type d=E9j=E0 =
d=E9sign=E9 est ici
   r=E9put=E9 explicite (s'il est ambigu ou inexploitable, voir plus =
haut).

C. Le nom mal appliqu=E9 ne poss=E8de pas de type ni de mat=E9riel =
original.
  Il ne peut donc =EAtre typifi=E9 actuellement que par un n=E9otype (ou =
un typus  conservandus, par conservation). Pour d=E9signer un n=E9otype, =
on a le choix entre deux options:
     - Le d=E9signer en accord avec la conception originale: cette =
possibilit=E9 n'offre pas d'int=E9r=EAt pratique pour le maintien du nom =
mal appliqu=E9 pour lequel on cherche au contraire =E0 pr=E9server la =
conception usuelle.=20
  Le recours =E0 l'=E9pitype pour fixer cette conception ne semble pas =
envisageable. Cela reviendrait en effet =E0 admettre qu'un n=E9otype =
=E9tabli en accord avec la conception originale d'un nom mal appliqu=E9 =
peut =EAtre consid=E9r=E9 comme automatiquement ambigu et ne pouvant =
valablement faire l'objet d'une identification critique par le simple =
fait qu'il est en contradiction avec l'usage courant. Un tel =
raisonnement ne semble pas acceptable et la prudence recommande =
d'abandonner cette voie, au moins temporairement.
     - Le d=E9signer en accord avec la conception usuelle: il sera =
op=E9rationnel mais il risque d'=EAtre contest=E9 par le fait qu'il est =
en contradiction avec le protologue (Art.9.13). Un tel choix est donc =
risqu=E9 et il est difficile, momentan=E9ment, de le conseiller. En tout =
=E9tat de cause un =E9pitype ne pourrait pas =EAtre une solution de =
compl=E9ment =E0 ce n=E9otype puisque celui-ci n'est pas ambigu.

La d=E9signation d'un n=E9otype dans le cas des noms mal appliqu=E9s est =
donc probl=E9matique. La solution s=FBre pour typifier ces noms reste =
d'en demander la conservation avec un typus conservandus qui respecte la =
conception usuelle. =20

D. Le nom mal appliqu=E9 poss=E8de du mat=E9riel original mais pas de =
type .
  Il ne peut donc =EAtre typifi=E9 que par un lectotype (ou un typus =
conservandus, par conservation).=20
 - Si ce mat=E9riel original est ambigu ou inexploitable, un =E9pitype =
peut
   =EAtre d=E9sign=E9 mais la r=E8gle oblige alors =E0 d=E9signer =
pr=E9alablement un
   lectotype dont on sait qu'il ne sera pas destin=E9 =E0 =EAtre =
op=E9rationnel
   puisqu'il est ambigu par hypoth=E8se (configuration d=E9j=E0 =
=E9voqu=E9e).
 - Si ce mat=E9riel original comporte un =E9l=E9ment qui est en accord =
avec la
   conception usuelle (configuration possible mais peu fr=E9quente avec =
le
   mat=E9riel original d'un nom mal appliqu=E9), cet =E9l=E9ment peut =
=EAtre d=E9sign=E9
   comme lectotype op=E9rationnel.
 - Si ce mat=E9riel original est en totalit=E9 en accord avec la =
conception
   originale (cas g=E9n=E9ral), il ne sera d'aucune utilit=E9 pratique =
pour le
   maintien du nom mal appliqu=E9 puisqu'il sera =E0 priori en =
contradiction
   avec l'usage que l'on cherche =E0 pr=E9server. La d=E9signation d'un =
=E9pitype
   qui serait en accord avec l'usage courant pourrait =EAtre envisag=E9e =
comme
   une solution plus simple que la conservation, =E0 condition toutefois =
de
   consid=E9rer que "tout le mat=E9riel original" d'un nom mal =
appliqu=E9 est
   automatiquement ambigu et ne peut valablement faire l'objet d'une
   identification critique par le simple fait qu'il est en contradiction
   avec l'usage courant.=20
   L=E0 encore, un tel raisonnement serait discutable. Il est donc =
pr=E9f=E9rable
   de laisser cette solution en r=E9serve en attendant d'y voir plus =
clair.
   La solution classique restera la conservation, avec un typus
   conservandus en accord avec la conception usuelle.

                            CONCLUSION

L'introduction de la notion d'=E9pitype, en permettant de donner un type =
efficient et donc un sens pr=E9cis =E0 des noms souvent anciens et =
ambigus, est un facteur de stabilisation nomenclaturale non =
n=E9gligeable qui vient s'ajouter =E0 d'autres allant dans le m=EAme =
sens, dont le principal est =E9videmment l'extension des possibilit=E9s =
de conservation des noms d'esp=E8ces. Il est possible d'autre part que =
de nouvelles pr=E9cisions sur les modalit=E9s d'application de =
l'=E9pitype soient apport=E9es dans le futur.

L'id=E9e d'=E9pitype =E9tait faite semble-t-il pour plaire =E0 Robert =
K=DCHNER, =E0 qui nous rendons hommage. Lui qui cherchait toujours =E0 =
plier les exigences de la nomenclature, agr=E9gat de r=E8gles purement =
formelles, aux besoins d'une syst=E9matique sens=E9e repr=E9senter au =
plus pr=E8s la nature, n'aura pu qu'appr=E9cier ce suppl=E9ment de =
repr=E9sentativit=E9 taxonomique qu'introduit l'=E9pitype dans le =
syst=E8me de typification: un =E9pitype sera toujours choisi parmi les =
=E9l=E9ments les plus "typiques" d'un taxon, alors que le type =
nomenclatural traditionnel ne l'est pas obligatoirement (Art.7.2).=20














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