Latin, etc.
Luis A. Ruedas
lruedas at SEVILLETA.UNM.EDU
Sun Feb 25 14:58:02 CST 1996
> Un naturaliste qui ne sait pas DESSINER EST UN NATURALISTE MAL FORME
Peut etre?
> Un naturaliste qui ne sait pas REDIGER un ARTICLE scientifique EST UN
> NATURALISTE MAL FORME.
Absolumment
> Un naturaliste qui ne sait pas UTILISER une BIBLIOTHEQUE EST UN
> NATURALISTE MAL FORME.
Probablement, mais pas necessairement.
> Un naturaliste qui ne sait pas se PROCURER les REFERENCES necessaires a
> son travail EST UN NATURALISTE MAL FORME.
De meme
> Un naturaliste qui ne sait pas lire, au minimum, les quelques LANGUES
> TRADITIONNELLES utilisees en Histoire Naturelle EST UN NATURALISTE MAL
> FORME.
Alors la, nous entrons dans un tres gros guepier, car en faite, pour
mener ses entreprises a une conclusion, la seule chose qui doit etre
necessaire (en tant que langues) est de savoir s'expresser dans une
langue quelquonque qui soit intelligible par un groupe de gens.
Normallement, c'est une langue soit-dite "nationalle" mais la phrase de
haut implique que, par example, celui qui la proclamme pense que sans
doute il est un meilleur naturaliste que (disons) un indigene des
hauteurs de la Nouvelle Guinee. En tant que naturaliste, il y a tres peu
d'occidentaux qui puissent dirent qu'ils sont meilleurs que maintes
indigenes. Cela indique plutot le suivant: pour pouvoir fonctioner dans
un milieu academique, un naturaliste DEVRAIT savoir une ou plus des
langues traditionelles utilisees en histoire naturelle. De toutes
facons, comme les milieux academiques n'embauchent plus des naturalistes,
c'est egal de connaitre une ou plus de ces langues, puis-ce qu'il
n'existe plus de travail remunere.
> Un naturaliste qui n'a pas une CONNAISSANCE suffisante du LATIN... EST
> UN NATURALISTE MAL FORME.
De meme. En faite, la majeure partie des naturalistes ont une
connaissance rudimentaire du latin, une connaissance extraite de la
lecture de travaux qui utilisent des noms latins. Qui ne veut pas savoir
ce que veut dire le nom de son espece preferee? De plus ci la langue de
se naturaliste est derivee du Latin. Mais cela ne veut pas dire que le
Latin soit un requeriment sine qua non pour etre un naturaliste. En
faite, dans les dernier dix ans, la seule fois que j'ai eut besoin de
savoir du Latin a ete pour lire Linne dans l'original. Sur le terrain,
et dans la literature: jamais. Je repete: jamais. Cela ne veut pas dire
que le Latin ne soit pas utile pour d'autres, mais du moins dans la
zoogeographie et systematique des mamiferes, tres peu.
> Jacques Melot, Reykjavik
> melot at ismennt.is
Pourquoi, Jacques, ne pas avoir rediger cette note en Anglais? N'est-ce
pas le devoir de la science de DIVULGER? Si en ce moment, la majeure
partie des scientifiques parlent anglais, alors la majeure difusion
d'idees va etre quand elles sont divulgees en anglais. Il est vrais que
supposemment il existe plus de gens qui parlent chinois que de gens qui
parlent anglais. En faite, comme fut indique dans ce meme forum, le
chinoi tel quel n'existe pas, est moins de gens parlent le mandarin que
l'anglais. Seul l'espagnol pourait rivaliser l'anglais, tant en nombre
de parlants comme en couverture geographique. Malheureusement, etant
donnee la situation economique dans la majeure partie des pays
hispanophones, il nous reste, en ce moment, que l'anglais.
Dixit,
Luis
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Luis A. Ruedas
Museum of Southwestern Biology
Department of Biology
University of New Mexico
Albuquerque, New Mexico, 87131-1091
voice: 505/277-5340 fax: 505/277-0304
e-mail: lruedas at sevilleta.unm.edu
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